Oxford, the paradise of dead philosophies.

vendredi 29 mai 2015

Cette citation de George Santayana me semble à la fois vraie et erronée. J'ai visité durant une petite journée cette ville étudiante, et j'en suis tombée amoureuse. C'est vieux et vivant, tout le monde se balade à vélo, les boutiques sont ouvertes le dimanche et il y a beaucoup d'endroits calmes où se poser, courir, relire son cours.


En flânant à travers la ville, je me suis bien imaginée étudier là-bas, car je n'ai jamais vu une ville aussi inspirante et aussi vraie de tout ce que nous imaginons. Le cliché de l'anglais mignon étudiant en buvant son café, je l'ai vu de mes propres yeux.

Voici quelques photos de ma journée là-bas, histoire de vous donner un aperçu de la ville.




Il s'agit là de Christ Church, sûrement l'un des college les plus connus. Il surplombe un meadow immense où il est très plaisant de s'y poser pour déjeuner. Le problème avec Oxford, c'est que pour visiter n'importe quel endroit, c'est presque toujours payant. Ce college n'échappe pas à la règle, avec une entrée de plus de 6£. Nous ne l'avons pas fait car le hall (qui a inspiré la Grande Salle pour les films Harry Potter) est fermé au public en ce moment.





Il y a le très beau et très connu : Pont des Soupirs. Il me fait penser à Venise et apporte une touche différente à la ville.

Et il y a un canal, le long duquel il est possible de se balader. Il semble que beaucoup vivent dans des maisons-bateaux, et je suis fan de tout ça. C'est tellement mignon.


Et le meilleur pour la fin : New College. C'est ici-même que l'une des scènes du quatrième Harry Potter a été tourné. L'entrée n'est pas donnée : 4£, mais pour les fans c'est digne d'un pèlerinage de s'y rendre. Il y a également la chapelle à visiter et un très joli parc.


Wishlist : summer

mardi 26 mai 2015

Cette année, j'ai décidé de plus dépenser mon argent dans des petits voyages ou des journées dans des villes de l'Angleterre, donc adieu les dépenses inutiles de vêtements et de chaussures. Mais parce qu'il faut bien avoir de quoi s'occuper ou être tout de même jolie, j'ai fait une petite wishlist de choses qui me font craquer ou dont j'ai absolument besoin. Une montre par exemple, il devient vital pour moi d'en avoir une. Tout comme le parapluie, il me serait vraiment utile les jours de pluie. 


“Take some more tea.”

mercredi 20 mai 2015

En Angleterre, ils ont une boisson très commune : le thé. Tout le monde - ou presque - sait ça. Et c'est peut-être pour ça d'ailleurs que j'ai choisi ce pays pour être au-pair. Je bois presque cinq tasses de thé par jour. Mais la famille avec laquelle je vis se contente du bon vieux thé anglais, bien noir, bien fort, avec du lait. J'aime bien, mais sans plus. Du coup, qu'elle ne fut pas me choix lorsque la maman me fit découvrir un salon de thé des plus jolis et des plus classiques et des plus chers dans la jolie ville de Guildford. Ville que j'aimerai beaucoup visiter un peu plus.


The Tea Terrace est un salon des thés des plus classiques, au couleur pastel, avec un service à thé classique et si joli. C'est le paradis des fans d'afternoon tea, bien que je n'ai pas eu encore la chance de tester cela. On peut y manger le midi, prendre son thé de l'après-midi ou simplement y aller pour acheter de la vaisselle.



Celui de Guildford est au dernier étage de House of Fraser, ce qui est un peu notre Printemps ou Galeries Lafayette. Il surplombe toute la ville, offre une magnifique vue et a un petit jardin dans lequel nous pouvons aussi nous poser, si le temps nous le permet. La carte est plutôt variée : différents scones, cupcakes ou cakes pour les envies sucrées, et la possibilité de manger salé. Pour le thé, il me semble qu'ils ne dérogent pas à la règle et l'English Tea reste le must to drink, mais vous pouvez en essayer d'autres.


Pour cette première virée dans cet endroit qui a ravi mes papilles et mes pupilles, nous avons pris des scones aux fruits, accompagnés de beurre et de confiture. Une jolie tasse de thé avec le tout, pendant que les filles buvaient une limonade. Un petit délice. 

Certes, tout ça est cher, il me semble que pour l'afternoon tea : thé, sandwhich, scones et cakes - le vrai thé de l'après-midi quoi ! il faut compter plus de 20£. Mais je compte bien essayer tout ça (quand j'aurai convaincu mes parents de venir dans cette jolie ville pour qu'ils me le paient, hihi).

Pour plus d'informations : The Tea Terrace 

#Prudeshaming

mercredi 13 mai 2015

Dans le Marie-Claire UK du mois de mai, il y a une page avec quelques jeunes filles qui parlent d'une chose dont l'on ne se serait jamais douté sur elle juste en les regardant. L'un des témoignages m'a particulièrement plu, parce que 1) je me sens concernée et 2) je trouve ça parfait qu'une fille en parle enfin.

C'est Alice du blog faireofface.co qui prend la parole, ce qu'elle dit : "Je ne suis pas croyante, asexuelle ou hideuse au point de ne pas être attirante, je n'ai juste pas encore rencontré le bon. Je suis difficile et je n'ai qu'un petit-ami, mais nous avons rompu avant que les choses ne deviennent sérieuses. Je n'ai aucun désire d'être physiquement intime avec une personne qui ne représente pas beaucoup pour moi, donc un coup d'un soir ne m’intéresse pas. Mon corps, mon choix."

Vous l'aurez compris, elle parle de rapports sexuels. Et je trouve ça important de montrer qu'on peut rester vierge, sans que ce soit par conviction ou parce que les gens nous trouvent moches. Tout cela vaut pour les garçons autant que pour les filles. 


On parle souvent du slut-shaming, et c'est une bonne chose. Il faut le faire, il faut prendre la défense de filles qui le subissent tous les jours à cause de choix qu'elles font de manière consciente. Les gens peuvent aimer le sexe, autant qu'ils peuvent ne pas y trouver d'intérêt. Une fille qui ne voit pas de problèmes à passer une nuit avec un gars pour avoir du plaisir, ce n'est pas une pute. C'est une femme sexuellement active. Une fille qui ne veut pas coucher avec quelqu'un sans réelle affinité n'est pas une prude. On devrait appeler ça le prude-shaming

Aujourd'hui, c'est tout ou rien : si tu couches, tu es une pute; si tu ne couches pas, tu es une prude. Tu n'es pas simplement une personne avec des envies et surtout des sentiments, tu es catégorisé et c'est tout. Je parle principalement pour les femmes, mais je pense que les hommes/garçons subissent beaucoup plus de moqueries quant à leur virginité que s'ils couchent sans rien vouloir par la suite. L'acte sexuel est désormais mis au centre de tout, on le voit de plus en plus dans les séries ou films. Les jeunes y sont confrontés de plus en plus tôt, et il est banalisé. Pourtant, c'est quelque chose d'important, c'est un cap à passer dans une vie. L'acte sexuel apporte beaucoup de choses, positives ou non finalement. Il y a des dangers à prendre en compte. Certaines personnes aujourd'hui prennent ça comme un jeu, une course : le gagnant sera celui qui perdra sa virginité le premier. Alors si tu es toujours vierge, ou puceau, en gros t'es considéré comme un looser, t'as perdu.

On ne pense plus à prendre en compte ce que tu peux ressentir. On te donne l'impression d'être un paria, alors qu'au final non. Ne pas être physiquement intime avec une personne parce que les sentiments prennent une place importante pour toi, c'est bien au contraire. Je pense que ça veut dire que tu t'écoutes avant d'écouter les autres. 

Il n'y a aucune honte à vouloir être en confiance, de vouloir être sûr d'être avec la ou une bonne personne pour passer l'acte. Comme il n'y a pas de quoi rendre les filles coupables de leurs envies lorsqu'elles ressentent le besoin de faire l'amour. Nous sommes justes des personnes qui écoutons notre corps et nos envies.

"My body, my choice" : cette phrase, on l'entend souvent maintenant, mais c'est parce que c'est quelque chose que nous devons retenir.

Être au-pair : 1st month

vendredi 1 mai 2015

J'ai entamé l'aventure d'au-pair il y a presque un mois déjà, c'est pour cela que j'ai décidé de faire un petit point sur ce que j'ai pu vivre depuis.

L'accueil : c'est un point primordial - je pense, si votre host family ne vous accueille pas à bras ouverts ou avec de chaleureux sourires, c'est inquiétant. Il est important de se sentir bienvenu et surtout bien dès le début. Pour ma part, le papa, les enfants et l'ancienne au-pair ont fait le déplacement jusqu'à Londres pour venir me chercher. Bon point. Ils m'ont aidé, ils m'ont expliqué pas mal de choses en chemin. Bon point. A la maison, on m'a laissée un peu de temps pour m'installer et voir le reste. Bon point. Le soir, j'ai aidé pour le repas. J'ai directement été émergée dans leur vie de famille, et c'est ce que je souhaitais.

La famille : je n'ai vraiment pas à me plaindre, ils sont très gentils et généreux. Les parents font tout pour que je m'adapte au mieux et que je profite vraiment de l'expérience, comme ils me l'ont dit dès que je suis arrivée. Ils ne veulent pas que je travaille tout le temps, mais que je sorte, que je rencontre du monde et que je découvre le pays, la culture. Pour les enfants, deux filles, c'est un peu plus difficile, parce qu'elles ont vécu avec la même au-pair pendant 5 ans ! (On me demande souvent comment c'est possible, et je n'en sais fichtre rien !) Elles se sont attachées à elle, ont dû lui dire au revoir et rencontrer quelqu'un d'autre. Je les comprend. Mais elles disent que je suis "nice", donc je pense que c'est bon signe.

Le boulot : pour l'instant, je trouve que j'ai la vie plutôt cool. On me demande souvent combien d'heures par semaine, je travaille et je suis incapable de répondre, parce que c'est au jour le jour. Je me lève, je m'occupe de la plus petite et je l'emmène à l'école. Je rentre et je fais quelques taches ménagères simples comme passer l'aspirateur, la serpillière, vider le lave-vaisselle et faire la lessive/repassage. Les journées ne sont jamais les mêmes. Trois soirs par semaine, je dois aller chercher la petite à l'école, sinon c'est chez sa "nourrice" et c'est beaucoup plus tard. Je dois aider au devoir et lorsque les parents ne sont pas là : faire le dîner (ok, je dois mettre au four des plats déjà prêts, c'est tout). Je me sens un peu comme une mère au foyer, en gros. C'est parfois ennuyeux, parfois plutôt cool de pouvoir glander toute la journée après avoir fini le ménage. Sinon, je suis payée tous les vendredis, ce qui est cool pour sortir le week-end et autre.

L'installation : comme je l'ai dit, ils m'ont laissé le temps de prendre mes marques. J'ai pu même décorer ma chambre comme j'en ai eu envie, les murs commencent doucement à être recouverts de photos d'amis ou de découpages que j'ai pu faire - mais c'est moche. Je me suis inscrite à un cours d'anglais qui se termine début juillet. Bientôt, j'ai rendez-vous dans une banque pour ouvrir un compte, et je vous assure que c'est plutôt laborieux. Je suis inscrite dans le registre du médecin du village, ce qui me permet d'avoir des soins gratuits. En soit, l'installation est plutôt simple, il suffit de savoir où aller, par exemple pour la banque tout le monde m'a conseillé Lloyds et en effet, j'ai pu prendre rendez-vous plus facilement qu'ailleurs.

La vie là-bas : je rencontre de nouvelles personnes, de différents pays, grâce aux cours d'anglais que je suis, ou sur Facebook tout simplement. Petit à petit, je prends mes marques et je commence à me sentir chez moi dans ce petit village du Surrey. Les gens sont gentils, ouverts et polis - ce qui change de Paris, haha. Je commence à prévoir pas mal de visites et j'ai hâte de pouvoir en parler un peu plus ici ! J'ai d'ailleurs été une journée à Londres, dont voici quelques photos...








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