Ce mois-ci, je n'ai pu regarder qu'un documentaire (comme le singulier l'indique dans le titre), mais c'est parce que j'ai décidé d'en regarder un sous forme de série. Ce qui était donc bien plus long que si j'avais visionné deux films !
C'est donc Making a Murderer qui a pas mal occupé mon mois de février. Je vous laisse découvrir le sujet et mon avis ci-dessous.
Réalisée par Laura Ricciardi et Moira Demos, la série documentaire Making a Murderer a été mise en ligne le 18 décembre 2015 sur Netflix. Et elle a rapidement intrigué de nombreuses personnes, et par la suite a reçu de nombreuses critiques positives.
Les dix épisodes, de presque une heure chacun, parlent de l'affaire de Steven Avery, condamné, dans les années 80, pour un crime qu'il n'avait pas commis, et qui a passé 18 ans en prison, jusqu'à ce qu'il puisse enfin prouver son innocence. Deux ans après sa libération, il est accusé du meurtre d'une jeune femme, Teresa Halbach.
A force de lire de nombreux avis, j'ai à mon tour voulu la commencer, mais dès le premier épisode j'ai été déçue. Ce n'est pas que le sujet n'est pas intéressant, car il l'est, mais c'est bien trop long. Et l'idée de devoir regarder 9 autres épisodes ne me motiva pas vraiment. Cependant, ce ne fut toujours pas le cas, car ils se terminent souvent chacun sur une note de suspens ou un rebondissement dans l'affaire, de quoi m'intriguer suffisamment pour que je continue.
Les deux premiers épisodes présentent Avery, sa famille et le premier cas qui le conduisit en prison. Le parti de nous attendrir pour ces gens est clairement présent, ainsi que celui de vouloir montrer la police du comté de Manitowoc sous un mauvais jour. C'est plutôt réussi. Les preuves appuyant l'innocence de Steven sont étalées, les dépositions des policiers revenant sur l'enquête semblent confuses de leur part. Bref, nous ne doutons pas un instant qu'il y a eu injustice.
Pourtant, une jeune femme disparait, juste après s'être rendue chez Steven Avery pour le travail. Et rapidement, les soupçons se tournent vers lui. Il semble être le coupable parfait, pour les policiers du moins. Et à partir de ce moment, les épisodes traitent alors de l'enquête, et ensuite des procès. Malheureusement, je n'étais toujours pas emballée. J'ai trouvé le tout bien trop redondant, car je ne voyais que des preuves défiler sous mes yeux pour ensuite être réfutées. Mais chaque parties sur Brendan Dassey, soupçonné d'avoir aidé son oncle, me semblent être les plus intéressantes, car nous découvrons jusqu'où la police peut aller pour prouver ce qu'ils pensent être vrai, et ils le font principalement par la manipulation.
Cette série documentaire est, tout de même, importante car elle montre parfaitement un dysfonctionnement de la justice. Elle dénonce l'abus de pouvoir de la police, d'un système judiciaire qui ne se remet jamais en question. Demos et Ricciardi arrive à émouvoir les spectateurs sur le sort d'Avery et du reste de sa famille, à nous révolter aussi. Car ce qui est fait de mieux, dans Making a Murderer, c'est qu'ils montrent toutes les personnes concernées d'une manière très humaine, on ressent de la compassion pour ce qu'ils vivent et un fort sentiment d'injustice.
Je suis donc plutôt mitigée par cette production de Netflix, bien qu'elle apporte de nombreuses informations contre la justice étasunienne, elle ne m'a pas touchée comme ce fut le cas pour beaucoup de personnes que je connais. Et je n'arrive pas vraiment à savoir si je trouve le message final optimiste ou non, pour l'oncle et le neveu, ce qui me dérange.
C'est donc Making a Murderer qui a pas mal occupé mon mois de février. Je vous laisse découvrir le sujet et mon avis ci-dessous.
Les dix épisodes, de presque une heure chacun, parlent de l'affaire de Steven Avery, condamné, dans les années 80, pour un crime qu'il n'avait pas commis, et qui a passé 18 ans en prison, jusqu'à ce qu'il puisse enfin prouver son innocence. Deux ans après sa libération, il est accusé du meurtre d'une jeune femme, Teresa Halbach.
A force de lire de nombreux avis, j'ai à mon tour voulu la commencer, mais dès le premier épisode j'ai été déçue. Ce n'est pas que le sujet n'est pas intéressant, car il l'est, mais c'est bien trop long. Et l'idée de devoir regarder 9 autres épisodes ne me motiva pas vraiment. Cependant, ce ne fut toujours pas le cas, car ils se terminent souvent chacun sur une note de suspens ou un rebondissement dans l'affaire, de quoi m'intriguer suffisamment pour que je continue.
Les deux premiers épisodes présentent Avery, sa famille et le premier cas qui le conduisit en prison. Le parti de nous attendrir pour ces gens est clairement présent, ainsi que celui de vouloir montrer la police du comté de Manitowoc sous un mauvais jour. C'est plutôt réussi. Les preuves appuyant l'innocence de Steven sont étalées, les dépositions des policiers revenant sur l'enquête semblent confuses de leur part. Bref, nous ne doutons pas un instant qu'il y a eu injustice.
Pourtant, une jeune femme disparait, juste après s'être rendue chez Steven Avery pour le travail. Et rapidement, les soupçons se tournent vers lui. Il semble être le coupable parfait, pour les policiers du moins. Et à partir de ce moment, les épisodes traitent alors de l'enquête, et ensuite des procès. Malheureusement, je n'étais toujours pas emballée. J'ai trouvé le tout bien trop redondant, car je ne voyais que des preuves défiler sous mes yeux pour ensuite être réfutées. Mais chaque parties sur Brendan Dassey, soupçonné d'avoir aidé son oncle, me semblent être les plus intéressantes, car nous découvrons jusqu'où la police peut aller pour prouver ce qu'ils pensent être vrai, et ils le font principalement par la manipulation.
Cette série documentaire est, tout de même, importante car elle montre parfaitement un dysfonctionnement de la justice. Elle dénonce l'abus de pouvoir de la police, d'un système judiciaire qui ne se remet jamais en question. Demos et Ricciardi arrive à émouvoir les spectateurs sur le sort d'Avery et du reste de sa famille, à nous révolter aussi. Car ce qui est fait de mieux, dans Making a Murderer, c'est qu'ils montrent toutes les personnes concernées d'une manière très humaine, on ressent de la compassion pour ce qu'ils vivent et un fort sentiment d'injustice.
Je suis donc plutôt mitigée par cette production de Netflix, bien qu'elle apporte de nombreuses informations contre la justice étasunienne, elle ne m'a pas touchée comme ce fut le cas pour beaucoup de personnes que je connais. Et je n'arrive pas vraiment à savoir si je trouve le message final optimiste ou non, pour l'oncle et le neveu, ce qui me dérange.
Si vous l'avez déjà vue, je suis curieuse d'avoir votre avis dessus.