Documentary (February)

mercredi 24 février 2016

Ce mois-ci, je n'ai pu regarder qu'un documentaire (comme le singulier l'indique dans le titre), mais c'est parce que j'ai décidé d'en regarder un sous forme de série. Ce qui était donc bien plus long que si j'avais visionné deux films !

C'est donc Making a Murderer qui a pas mal occupé mon mois de février. Je vous laisse découvrir le sujet et mon avis ci-dessous.

Réalisée par Laura Ricciardi et Moira Demos, la série documentaire Making a Murderer a été mise en ligne le 18 décembre 2015 sur Netflix. Et elle a rapidement intrigué de nombreuses personnes, et par la suite a reçu de nombreuses critiques positives.

Les dix épisodes, de presque une heure chacun, parlent de l'affaire de Steven Avery, condamné, dans les années 80, pour un crime qu'il n'avait pas commis, et qui a passé 18 ans en prison, jusqu'à ce qu'il puisse enfin prouver son innocence. Deux ans après sa libération, il est accusé du meurtre d'une jeune femme, Teresa Halbach.

A force de lire de nombreux avis, j'ai à mon tour voulu la commencer, mais dès le premier épisode j'ai été déçue. Ce n'est pas que le sujet n'est pas intéressant, car il l'est, mais c'est bien trop long. Et l'idée de devoir regarder 9 autres épisodes ne me motiva pas vraiment. Cependant, ce ne fut toujours pas le cas, car ils se terminent souvent chacun sur une note de suspens ou un rebondissement dans l'affaire, de quoi m'intriguer suffisamment pour que je continue.

Les deux premiers épisodes présentent Avery, sa famille et le premier cas qui le conduisit en prison. Le parti de nous attendrir pour ces gens est clairement présent, ainsi que celui de vouloir montrer la police du comté de Manitowoc sous un mauvais jour. C'est plutôt réussi. Les preuves appuyant l'innocence de Steven sont étalées, les dépositions des policiers revenant sur l'enquête semblent confuses de leur part. Bref, nous ne doutons pas un instant qu'il y a eu injustice.

Pourtant, une jeune femme disparait, juste après s'être rendue chez Steven Avery pour le travail. Et rapidement, les soupçons se tournent vers lui. Il semble être le coupable parfait, pour les policiers du moins. Et à partir de ce moment, les épisodes traitent alors de l'enquête, et ensuite des procès. Malheureusement, je n'étais toujours pas emballée. J'ai trouvé le tout bien trop redondant, car je ne voyais que des preuves défiler sous mes yeux pour ensuite être réfutées. Mais chaque parties sur Brendan Dassey, soupçonné d'avoir aidé son oncle, me semblent être les plus intéressantes, car nous découvrons jusqu'où la police peut aller pour prouver ce qu'ils pensent être vrai, et ils le font principalement par la manipulation.

Cette série documentaire est, tout de même, importante car elle montre parfaitement un dysfonctionnement de la justice. Elle dénonce l'abus de pouvoir de la police, d'un système judiciaire qui ne se remet jamais en question. Demos et Ricciardi arrive à émouvoir les spectateurs sur le sort d'Avery et du reste de sa famille, à nous révolter aussi. Car ce qui est fait de mieux, dans Making a Murderer, c'est qu'ils montrent toutes les personnes concernées d'une manière très humaine, on ressent de la compassion pour ce qu'ils vivent et un fort sentiment d'injustice.

Je suis donc plutôt mitigée par cette production de Netflix, bien qu'elle apporte de nombreuses informations contre la justice étasunienne, elle ne m'a pas touchée comme ce fut le cas pour beaucoup de personnes que je connais. Et je n'arrive pas vraiment à savoir si je trouve le message final optimiste ou non, pour l'oncle et le neveu, ce qui me dérange.

Si vous l'avez déjà vue, je suis curieuse d'avoir votre avis dessus. 

Qui de nous deux ? (tag)

mercredi 17 février 2016

Le retour des tags est arrivé, et pour ce premier de 2016 (car d'autres suivront dans les prochaines semaines, héhé), c'est en vidéo que j'y réponds... Et pas toute seule ! Blandine et moi avions filmé ce tag lors de sa visite dans ma jolie Normandie. 

Je vous laisse donc nous regarder répondre aux questions de Célia, Elisa, Clémentine, Lucile, Lucas, Célia, Alexandra et Johanna ! (J'espère que j'ai oublié personne).

Bonne vidéo !

Happy Valentine's Films

mercredi 10 février 2016

Je n'ai jamais vraiment détesté la St-Valentin, mais je n'ai jamais non plus trouvé un grand intérêt à cette fête. Ce que je trouve justement chouette, c'est que cette période est l'excuse pour regarder des films romantiques. Pas que ce soit interdit d'en voir durant toutes l'année, mais là on peut en abuser. Et un film, on peut le regarder seul ou accompagné. 

J'aime beaucoup les films d'amour, pas trop lorsqu'ils sont trop à l'eau de rose (parce que faut pas déconner non plus). Drôles ou larmoyants, je les regarde avec plaisir. Et j'ai quelques favoris que je souhaite partager avec vous.

Je pense qu'il y aura un peu de tout dans cette sélection, du drame à la comédie, en passant par films d'époques (mes favoris).

Vous pouvez cliquer sur les titres pour avoir plus d'info, et je vais me contenter de vous expliquer en quelques lignes pourquoi je les adore.


Bridget Jones' Diary: je le considère comme une représentation plus chouette de ma vie. Je me retrouve énormément dans le personnage de Bridget, ce qui fait que ce film a une place particulière dans mon coeur. Il me fait rire, il me redonne le moral, il me fait croire en l'homme parfait qui n'est pas parfait. C'est beau. Et c'est surtout un film que je trouve intemporel, il a beau avoir quinze ans cette année, même plus de vingt ans pour le roman, mais on peut toujours faire le lien avec l'époque actuelle. 

Leap Year: je ne vais pas vous mentir, je regarde celui-ci principalement pour ses deux acteurs principaux. Amy Adams y est adorable et Matthew Goode est l'irlandais grincheux avec qui on aimerait bien faire un road trip. Leurs aventures sont sympathiques, et les paysages irlandais sont un grand plus. En plus, 2016 est bissextile donc ça tombe pile poil !

What Women Want: je ne connaissais pas du tout ce film avant qu'un ami m'en parle, et j'ai vraiment adoré ! Mel Gibson est une vraie ordure, mais plutôt attachant dans son genre et très drôle. J'ai également été touchée par la tournure que prend le film vers la fin, notamment avec le personnage d'Erin. 

Austenland: un film sûrement méconnu du grand public, mais qui mérite quand même d'être vu, et surtout par les fans de Jane Austen (merci Célia de me l'avoir conseillé). Keri Russell est beaucoup trop adorable, et la représentation parfaite de la groupie de Darcy. JJ Feild est vraiment cool dans ce rôle, après avoir fait un Tilney parfait pour la BBC. Même si l'intrigue est vue et revue, je passe toujours un bon temps devant ce film qui suit bien les aventures austiniennes sur un fond de musique pop. 

Far from the Madding Crowd: j'avais déjà beaucoup aimé le roman de Thomas Hardy (l'un de mes auteurs favoris), et j'étais très impatiente de le voir au cinéma. La peu conventionnelle Bathsheba est jouée à la perfection par Carey Mulligan, et le romantique fermier Gabriel Oak par Matthias Schoenaerts. C'est avec une magnifique photographie, rappelant la peinture de Turner, que l'histoire nous est dévoilée. C'est de plus un très bon film avec un personnage très en avance sur son temps ! 


Pride and Prejudice: mon histoire d'amour préférée, et c'est avec une très belle emportée lyrique que Wright nous la raconte. Des costumes à la musique, tout est beau dans ce film. C'est d'ailleurs cette adaptation qui m'a fait découvrir Jane Austen, pour qui je ne suis qu'amour désormais. Matthew Macfadyen est l'un des meilleurs Darcy que j'ai pu voir (après Colin Firth, évidemment), et Keira Knightley a tout ce qu'il faut pour interpréter la subversive Lizzie Bennet. Tous les personnages sont joués comme l'auteure les décrivait, et la plume de Jane Austen prend vie sur l'écran. 

About Time: une comédie romantique anglaise, c'est déjà très sympa, mais ça l'est encore plus lorsqu'elle est de Richard Curtis et avec un casting pareil. Domnhall Gleeson, Bill Nighy et la pétillante Rachel McAdams ! L'histoire est originale, drôle mais aussi émouvante. 

10 Things I Hate About You: un des meilleurs teen movie qui soit, lorsque je l'ai découvert je l'ai regardé en boucle. Il y a dans ce film une scène qui m'a marquée à jamais : lorsque Heath Ledger chante "Can't Take My Eyes Off You". J'aimais particulièrement les personnages principaux qui étaient atypiques, car en marge de ceux que je voyais habituellement à la télévision. 

Eternal Sunshine of the Spotless Mind: il fait parti de mes films favoris, et ça depuis que je l'ai vu pour la première fois (et la seconde fois juste après car je n'avais pas tout compris). Je trouve la relation de Joel et Clem passionnante et tellement émouvante, à la fois. J'aime la manière dont Gondry nous fait déambuler dans leurs souvenirs, les bons comme les mauvais, avec l'une des meilleures BO au monde. 

Grease: ... is the word. J'aime tellement l'époque fifties à laquelle se déroule le film, Sandy et Danny. Ce film est ma référence en comédie musicale, puisque c'est la première que j'ai vu. Il me met toujours de bonne humeur, et je pense que certains sujets abordés dans ce film sont toujours d'actualité. Et si vous aimez Grease, je vous conseille de regarder Grease Live qui a été joué récemment en live aux USA. 


Mais il y a tellement d'autres films dont j'aurais pu vous parler : Notting Hill, Comet, Crazy, Stupid, Love, Vacances Romaines, ... Pour tout ça, le mieux est d'aller sur le même site qui référence les films d'amoooour, c'est FilmsdeLover.com !

Et vous, c'est quoi vos films d'amour favoris ? 

Hairspiration

mercredi 3 février 2016


J'aime bien mes cheveux. En général. Ils sont épais, simples à coiffer (d'après ma coiffeuse) et ils poussent plutôt vite (sauf la frange, évidemment). Donc, oui, j'aime bien mes cheveux. Mais je suis aussi très insatisfaite capillairement parlant. J'ai toujours envie de changer de coupe; sauf que j'aime autant avoir les cheveux courts que longs. 

En ce moment, j'ai très envie de les couper. Donc, j'erre sur Pinterest pour y trouver des idées. Voici quelques coupes de cheveux qui me plaisent. 
Kitten Hood / Tumblr / Tumblr / Tumblr / Garance Doré / weheartit

Je pense qu'il est aussi grand temps que j'investisse dans un sèche-cheveux, pour pouvoir me faire des brushings (insérer les Drôles de Dames ici). Même si je déteste me sécher les cheveux de cette manière, car je préfère qu'ils le fassent naturellement; je ne supporte plus qu'ils rebiquent façon Brie Van de Kamp. 

J'adore les franges, mais ça demande bien trop d'entretien pour la feignante que je suis. Et surtout, je sais très bien que je vais m'en plaindre deux jours après, si j'en fais une. Alors j'hésite encore, parce que si j'en fais une, c'est maintenant ou jamais, car il n'y a rien de pire qu'avoir des cheveux devant son front durant l'été, ça colle et ça tient bien trop chaud. 

Je risque de passer bientôt chez le coiffeur, sûrement pour faire un carré tout simple, bien que l'idée de tout recouper court me tente pas mal. (C'est juste que la repousse est toujours trop longue et chiante). Je ne pense pas changer de couleur, même si une petite voix me dit que le roux me manque ! Et le blond aussi, d'ailleurs. Sauf que j'aime bien avoir  enfin retrouvé ma couleur naturelle, depuis un peu plus d'un an, et ça n'était pas arrivée depuis très longtemps ! 

Sur cet article plutôt inutile, je vous laisse. 
Ciao, bisous, bye bye !

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