Why and how do I want to change ? (part 1)

Après ce mois d'août loin du blog, je reconnais que j'ai du mal à trouver de l'inspiration pour de nouveaux articles. Et je sais pourtant que je suis loin d'avoir fait le tour de tout ce dont j'ai envie de parler ou partager avec vous. Mon envie du moment est de rester sur le thème de l'éthique, je n'ai pas l'impression d'écrire assez sur ce sujet alors que c'est celui qui me tient le plus à coeur pourtant. 

J'ai décidé, en plusieurs parties, de vous expliquer mes motivations et la façon dont je change petit à petit mes habitudes, quelles soient alimentaires, vestimentaires ou fassent tout simplement parties du quotidien. Je sais que je n'ai pas la science infuse, je suis loin d'être un modèle et que j'ai encore un long chemin à faire, mais je souhaitais partager mon ressenti et mes motivations. Et puis qui sait : peut-être arriverais-je à vous motiver à faire de même ? J'adore lire des articles de ce genre, ils me poussent à continuer dans cette nouvelle vie.

Je vais commencer par l'un des premiers déclics : ma consommation de viande. Il y a un peu plus de deux ans, j'ai commencé à réduire cette dernière, pour ensuite totalement l'éliminer. Et je suis désormais en train de faire la même chose pour le poisson. Ce n'est pas facile, puisque la nourriture d'origine animale est PARTOUT. Mais avec un peu de patience et de bonne volonté, on peut réussir à trouver de bons petits plats.

Lorsque je dis aux gens que je ne mange pas de viande, on me demande souvent "pourquoi". Et j'aimerais leur répondre "pourquoi manger de la viande" ? J'ai compris (et ça a pris du temps) que la nature nous offrait tout ce dont on a besoin, alors pourquoi manger des êtres vivants et conscients ? Mais cette envie de ne plus manger de viande remonte à longtemps : petite, je trouvais ça triste de me dire que mon steak venait d'un animal. Et déjà, je refusais de manger de la viande d'agneaux, de veaux ou encore de chevaux. Plus tard, j'ai décidé que quitte à ne pas manger certains animaux, autant ne pas en manger du tout. J'ai vu de nombreux documentaires sur la façon dont les animaux sont traités, et j'ai été profondément choquée. Je n'ai plus envie de participer à cette souffrance, de culpabiliser en mangeant un bout de côte de porc... Et une des raisons principales est également : l'écologie. L'élevage intensif et les pêches de masse sont les industries les plus polluantes. Il parait que pour faire un steak de boeuf, il faut plus de 15 000 litres d'eau... Et ce chiffre n'est pas le seul a être aussi aberrant. Vous pouvez avoir plus d'informations sur ce sujet avec le documentaire Cowspiracy, ou encore avec cet infographie. 

J'ai grandi avec de la viande présente dans presque tous mes repas, ça n'a donc pas été facile de me défaire de cette habitude. Et puis j'ai pris cette décision alors que je vivais avec ma famille d'accueil en Angleterre, et je ne voulais pas les embêter à devoir cuisiner des choses à part. J'ai donc commencé doucement en ne prenant que des plats végétariens lorsque je sortais ou que j'étais seule. Ce fut assez simple là-bas, ils sont en effet très ouvert sur ce régime et les lieux de restauration proposent souvent un ou deux plats sans viande. Et puis, la viande a disparu de mon alimentation. J'ai beaucoup lu sur le sujet, mais aussi regardé des vidéos. De nombreux témoignages (que je ne retrouve pas) m'ont convaincu. Et je continue de m'informer sur l'écologie, sur les façons de mieux consommer pour le bien de la planète, ce qui est une grande motivation de continuer sur cette lancée.

Ne plus manger de viande m'a permis de redécouvrir des aliments que j'avais oublié. Je suis tombée amoureuse de certains légumes. Et surtout, je commence à cuisiner... J'apprends doucement (vraiment très doucement, faut pas exagérer quand même) à apprécier cette activité qui pourtant me rebute depuis des années. D'ailleurs, je vous recommande le blog de ma copine Elisa, elle propose souvent des recettes veggies. Et si ça peut en rassurer certains, je ne me sens ni fatiguée, ni en manque de quoi que soit depuis que j'ai changé mon alimentation... Au contraire, j'ai même tendance à penser que cela m'a été bénéfique. 

Et la suite alors ? Je ne sais pas vraiment... La logique voudrait que je devienne vegan, je pense. Mais je ne pense pas être prête. Parce que pour réussir à changer de mode de vie, il faut avant tout se sentir prêt. Or, j'aime encore trop manger de temps en temps un morceau de fromage. Alors comme pour le reste, je vais sûrement d'abord réduire et puis on verra bien par la suite. 

Le mot de la fin ? Je vis mieux avec moi-même, je me sens mieux. Je me mets (très doucement) à la cuisine, je reprends goût à ce que je mange. Mon but n'est pas de transformer tout mon entourage en végétariens, mais plus de convaincre les gens de réduire au moins leur consommation de viande, de leur montrer toutes les conséquences de la production d'un steak, de leur faire découvrir une nouvelle manière de manger... Bref, un peu ce que j'ai vécu moi-même.

J'espère que ce billet humeur/éthique, bien qu'un poil décousu, vous aura plu et vous aide à comprendre ma logique. Le prochain parlera sûrement de ma vision éthique de la mode ! On se retrouve donc bientôt.

Bisous de chat !

P.s. : le livre sur la photo vient de la maison d'Edition Solar, j'ai fait quelques recettes très sympathiques et gourmandes avec depuis son achat. Je le recommande vivement à tous ceux qui, comme moi, ne sont pas à l'aises en cuisine.